Le patronat, le gouvernement et l’administration ont tout intérêt à ce que nous soyons divisé·es. À la CGT, nous avons décidé de nous organiser collectivement et durablement en tant que travailleurs et travailleuses. Se syndiquer, c’est disposer d’un outil pour ne pas être seul·e au quotidien, pour défendre ses droits et ses intérêts, faire face à l’arbitraire, défendre nos salaires, protéger notre santé ou encore pour imaginer un monde plus juste.
Nous rassemblons les policier·ères et les agent·es du ministère de l’Intérieur qui se considèrent légitimes à construire les services publics dans lesquels iels œuvrent au quotidien et refusent de se résigner au simple rôle d’exécutant·e.
Conscient·es d’appartenir à la classe laborieuse, nous refusons que les services publics soient dévoyés au profit d’intérêts capitalistes contraires à ceux de la société. Nous portons une vision radicalement différente : une police et des services publics démocratiques, institués pour l’intérêt de toutes et tous, et non pour l’utilité particulière de celles et ceux à qui ils sont confiés.
Biberonné·es au “syndicalisme de service” depuis plusieurs décennies, les agent·es du ministère de l’Intérieur se sont habitué·es à la présence de délégués syndicaux qui se comportent tels des prestataires de service ou des gestionnaires de carrières individuelles.
Cette forme de syndicalisme a non seulement créé une méfiance légitime vis-à-vis des syndicats (qui sont devenus des cogestionnaires de l’administration), mais a également détruit méthodiquement les liens de solidarité qui existaient entre les agent·es.
C’est pourquoi, à la CGT, nous défendons un syndicalisme de lutte et de transformation sociale, non catégoriel, qui replace chaque syndiqué·e au centre de l’action. Ainsi, nous nous efforçons de recréer des espaces de solidarité et de lutte afin de favoriser :
La démocratie ne peut pas s’arrêter aux portes de nos services (et des entreprises) en laissant les pleins pouvoirs aux employeurs. L’ensemble des besoins de la société (alimentation, production, santé, sécurité…) sont pourvus par le travail d’hommes et de femmes. De fait, il apparaît légitime que nous les travailleureuses puissions avoir notre mot à dire quant à son organisation et ses finalités.
Notre syndicat rassemble :
L’adhésion est le premier acte militant qui démontre l’attachement aux valeurs et aux projets portés par le syndicat.
Pour soutenir l’action collective, l’adhérent·e verse une cotisation mensuelle (ou annuelle) correspondant à 1% de sa rémunération nette. Elle est déductible à 66% des impôts et donne droit à un crédit d’impôt restituable pour les personnes non imposables.
L’adhésion à une organisation syndicale est une démarche individuelle et confidentielle. En aucun cas, la CGT ne communique ni ne transmet les informations sur ses adhérent·es (sauf en cas de mandat syndical).
Être syndiqué·e, c’est apporter ses connaissances, ses compétences au collectif. Vous prendrez la place que vous aurez envie de prendre, avec le degré d’investissement qui sera le vôtre. Tou·tes les travailleuruses ont leur place dans le syndicat. Chacun compte pour un et ce sont les adhérent·es qui décident dans le respect de la démocratie et des statuts de l’organisation.