Comme nous l’avions prévus, la police judiciaire est mise sous la coupe réglée de la sécurité publique et des objectifs chiffrés de celle-ci. Pour le gouvernement, des directions uniques, départementales, sous l’autorité omniprésente d’un préfet seront gage d’efficience. Elles revêtent en réalité, la réduction des moyens, la dilution des compétences par un nivellement vers le bas exigé par un pilotage opérationnel, administratif et politique global, véritable dissolution des compétences ancestrales des brigades de la police judiciaire française.
A l’heure ou la police judiciaire traverse une crise de vocation et face à une délinquance organisée toujours plus mobile, armée et prompte à la cybercriminalité, il est indispensable de renforcer les effectifs de police judiciaire avec des formations pointues, de meilleures conditions d’exercice plutôt que de lui porter le coup de grâce !
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