La CGT-Police n’a pas pu prendre part aux discussions. Néanmoins, elle a pris acte de la regrettable décision des organisations syndicales majoritaires dans la profession, consistant a inciter la base pourtant fortement mobilisée a « suspendre » la pression.

Cette décision nous parait surprenante, mais surtout fort précoce. Elle nous rappelle tristement la situation analogue qui s’est traduite le 19 décembre 2018, par la signature d’un accord prématuré tuant dans l’œuf les légitimes revendications d’une profession en grande difficulté.

Nous constatons aujourd’hui, que cette initiative intervient alors qu’aucun accord n’a été publié et encore moins signé et qu’il est permis d’émettre de sérieux doutes sur le contenu des avancées au regard des mesures qui vont impacter l’ensemble des actifs et retraités.

Nous regrettons qu’a aucun moment, les dirigeants syndicaux n’aient pris le temps de consulter leurs mandants comme le veut l’exercice du syndicalisme démocratique.

Dans ce contexte, la CGT-Police, forte de son exercice militant et parfaitement au faite du désastre annoncé par la réforme des retraites sur l’ensemble des acteurs du monde du travail comme sur les fonctionnaires, demande à tous les policiers conscients et mobilisés de garder espoir et de rejoindre massivement la CGT.

ENSEMBLE ! nous allons exiger l’abandon pur et simple de la réforme. Nous sommes en capacité de contraindre le gouvernement à entendre la colère légitime d’une police nationale en déroute.

ENSEMBLE ! Et unis nous avons les moyens de mettre fin aux méthodes éculées de ceux qui depuis des décennies, craignent de mordre la main qui les nourrit.