Avec une augmentation des retraites de base de 5,3 % au 1er janvier 2024 (au titre de l’inflation de l’année 2023) et des retraites complémentaires de 4,9 % au 1er novembre, des économistes et politiciens voudraient nous faire croire que nous sommes bien loti·es ! Certaines et certains poussent même le vice jusqu’à trouver ces revalorisations indécentes et injustifiées.

Un comble, alors que près de 11 % des 9,1 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté sont des retraité·es.

Beaucoup de retraité·es s’interrogent sur leur capacité à faire face aux dépenses incompressibles, dans un contexte où les prix des produits de grande consommation, du logement et de l’énergie ne cessent d’augmenter (+ 4,5 % sur 1 an en janvier 2024), où les franchises et participations forfaitaires médicales viennent de doubler. Il n’est pas étonnant, dans ce contexte, que près de la moitié des 17 millions de retraité·es hiérarchisent leurs dépenses, dans le meilleur des cas, reléguant celles « non vitales » au dernier rang.